Deux pratiques différentes et complémentaires et donc deux métiers différents et complémentaires.
De manière très schématique, je dirai que la sophrologie propose des exercices pour mieux vivre le présent et anticiper des évènements à venir ; la sophro-analyse vise à libérer l’origine des difficultés récurrentes afin de mieux vivre son présent et créer son avenir.
Allons un peu plus loin maintenant avec un peu d’histoire.
La sophrologie
Cette méthode voit le jour en 1960 grâce à Alphonso Caycedo , neuropsychiatre espagnol ; ce mot, inspiré du grec, signifie l’étude de
l’harmonie de la conscience.
Ce médecin, dans sa pratique, arrive à un moment où il ne sait plus quoi faire avec ses patients et il décide de partir en Orient, ne trouvant rien en Occident.Il y fera trois voyages (Inde,
Tibet et Japon) pour réellement s’imprégner des enseignements traditionnels qu’il reçoit.
Son génie est de transposer tout ce qu’il aura compris et intégré, d’une manière praticable
pour nous occidentaux et en 1977, il ouvre la possibilité aux « non-médicaux » de se former à la sophrologie.Dans cette grande histoire de la sophrologie qui se développe de plus en
plus, vont rentrer d’autres médecins et collaborateurs à différents niveaux : Yves Davrou, Jean-Pierre Hubert et Raymond Abrezol.
Peu à peu, plusieurs courants de la sophrologie naissent et Alfonso Caycédo s’installe à Andorre en 1988 et dépose sa méthode en créant le terme « sophrologie caycédienne »
La sophro-analyse
Le principe de la sophrologie analytique a été abordé par Alfonso Caycédo et Jean-Pierre Hubert, et c’est le Dr Claude Imbert qui la développe dans les années 1990.
Claude Imbert nous racontait (j’ai eu le privilège de suivre sa formation) que lors d’une séance de sophrologie, elle s’est
spontanément retrouvée bébé dans le ventre de sa mère lorsque sa propre mère vivait un deuil.
Elle a ainsi retrouvé et compris l’impact de la vie-intra utérine sur notre histoire.
Ses recherches cliniques sur les empreintes des mémoires intra-utérines lui permettent d’apporter le décodage des mémoires prénatales à la
sophro-analyse.
Christine Louveau, également formée par Claude, développera à son tour la méthode qui deviendra la Sophro-analyse des mémoires prénatales de la naissance et de l’enfance avec une spécificité depuis 2017 qu’est « Votre âme aux commandes ».
Et moi, Delphine, sophrologue ou sophro-analyste ?
Je peux répondre avec humour : « les deux mon capitaine ! »
C’est la sophrologie qui m’a conduite à la sophro-analyse.
J’ai tout d’abord recherché une méthode qui puisse me permettre d’apporter du mieux- être aux personnes que je recevais (et également pour moi, bien sûr).
J’ai eu la chance de suivre une formation avec un homme qui avait reçu les enseignements d’Alfonso Caycédo, d’Yves Davrou et Jean-Pierre
Hubert.
Cela m’a donné une belle palette d’outils et surtout une ouverture de conscience que je n’avais pas à l’époque.
Au bout de quelques années, je me suis rendue compte que la sophrologie ne me permettait pas d’accompagner les
personnes en profondeur. Je me heurtais moi-même à une problématique de taille, puisque mon compagnon et moi, n’arrivions pas à avoir d’enfant.
La vie étant merveilleuse, j’ai croisé le chemin de Claude Imbert. Je commençaisalors, un accompagnement individuel avec elle, ainsi que sa formation.
Plus tard, je continuerai le chemin avec Christine Louveau pour compléter mes connaissances avec sa spécificité de « l’Âme aux commandes »
C’est un cadeau pour moi de m’être formée à ces deux métiers complémentaires.
Une personne peut vouloir « juste » apprendre à mieux respirer, à déstresser, à « gérer » ses émotions et je peux l’amener à découvrir que libérer l’origine de ses
difficultés, lui permettra d’être tout simplement beaucoup plus en paix. Elle pourra donc utiliser la sophrologie pour « du bonus » et non plus pour apaiser des tourmentes
intérieures.
J’aime la complémentarité de ces deux pratiques.
Delphine Couton
douceurdetresoi.fr
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